Catégorie : La vie du film Le Grand Bal

Festival de Cannes

MAI 2018

Je n’avais jamais imaginé un jour aller avec un de mes films à Cannes.
Non que cela me paraisse inaccessible mais plus parce que cela ne faisait pas partie de mon imaginaire : je n’ai jamais été à Cannes, et je n’ai jamais regardé de stars monter les marches avant de poser mes pieds sur le tapis rouge…

Mais j’ai un producteur qui prend tellement ses désirs  pour des réalités que ça marche. Il a rêvé si fort de Cannes cette année, qu’il y a même emmené deux de ces films cette année-là ! ( Avec Libre, le film de Michel Toesca).

On s’est retrouvé avec les copains et les copines à monter sur ce fameux tapis rouge… et à assister à une magnifique projection du film sur la plage , qui s’est ouvert sur un bal avec pleins de musiciens qui étaient à l’image. Un bonheur. Plus de 1000 personnes à guincher ensemble, tous milieux confondus, les festivaliers, les habitants de cannes, et les danseurs qui avaient fait le voyage quelquefois de très loin pour être là.

Un Grand Merci à Thierry Fremeaux qui nous a invité et a eu cette belle idée de projo et de bal sur la plage, il n’y avait pas meilleur écrin pour le film dans ce festival.

 

 

 

 

Limoges

Zurich

Début octobre, beau moment sur une place de Zurich, après la projection.
Petit bal avec Fibonanschi.
Souvenir ému d’une spectatrice qui va bientôt fêter ses 100 ans, que vous pouvez voir danser sur la troisième vidéo.

Tulle

Nous étions nombreux à Tulle, aprés la projection, à tester si la dalle du Cinéma Véo était assez solide pour résister à des  danseurs de bourrée à 3 temps.

Défi relevé.
En beauté.

Un immense  Merci à Sylvestre Nonique Desvergnes pour ces  photos.
Magnifiques.
Comme toujours.

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Lussas

Le 25 aout 2018, nous avons fêté les 30 ans des états généraux du documentaire à Lussas.

Lussas, c’est mon berceau.
C’est mon école.
J’y ai étudié en 2004/2005, à l’école du doc, dans le master de réalisation documentaire de création.
Le symbole était très fort pour moi.
Jean-Marie Barbe ( sans qui ce festival ne serait pas) et moi avons ouvert le bal, avant la projection, accompagnés par toue l’équipe.

Le film est né un peu là bas aussi : c’est dans ce champ où nous avons dansé que j’ai parlé pour la première fois de mon envie de faire ce film à Jean-Marie Gigon, mon producteur, l’ange-gardien du film.

Nous étions 1500 à assister à la projection, assis dans l’herbe, devant le tout nouveau batiment d’Ardèche Images, l’Imaginaïre.
C’était fou.
Beaucoup d’amis avait fait le déplacement, j’étais entourée de beaucoup de gens que j’aime, ou avec qui je travaille, ou avec qui j’ai étudié. Beaucoup de collègues aussi, la  grande famille du documentaire était là.

C’était la première fois que le film était projeté en version sous-titrée. Mon ami Stéphane, qui est Sourd et qui interprète un chant-signe dans le film était là. Heureusement, car nous étions tellement nombreux, que le son avait du mal à atteindre tout le monde, surtout sur les côtés.

Puis le générique de fin a commencé à défiler…
et l’écran a commencé à se dégonfler…
De la musique derrière l’écran a commencé à venir à nos oreilles.
L’écran s’est effondré, révélant des musiciens, sur une scéne devant un grand parquet ( qui se révélera bien trop petit par la suite) et une buvette enguirlandée. Les spectateurs se sont levés et se sont lentement dirigés vers le bal qui commençait.

Et là c’est devenu encore plus fou.
Jamais vu un parquet aussi plein à craquer, et ça dansait quand même.
Sur la scéne, il y avait mon autre famille, celle des musiciens du Grand bal, qu’on avait vu pour la plupart à l’écran quelques minutes avant.
Adama Diop et Jean Laurent Cayzac, de Tukki BUkki, Los Cinc Jaus avec Arnaud Bibonne à la cornemuse, Lucien Pillot à la viele, et Florent Paulet à l’Accordéon Diatonique. Et la délicate No&mi et son diato.

Le parquet tremblait encore à 5h du matin.
La buvette n’a pas désemplit.
Je crois que c’est ce qu’on appelle un fête.

Festival de Gindou

Au mois de juillet, j’aime aller à un de mes festivals chouchous. C’est Gindou.
Ça rime.

A Gindou, on regarde des films, des documentaires, des fictions, des longs et des courts. Marie Virgo et Sébastien Lasserre nous concoctent toujours une programmation aux petits oignons.

Et puis le plein air de Gindou, c’est toujours mémorable. Parce que voir son film projeté sous  le ciel étoilé du Lot, devant des centaines de spectateurs confortablement installés dans l’amphithéâtre, sur leurs petits coussins, tous les regards portés dans la même direction, c’est d’une beauté inégalée.

Cette année, et avec ce film, c’était encore plus paticulier.

Parce que pour la première fois, de manière aussi synchrone, les musiciens sont sortis de l’écran pendant le générique, et les spectateurs sont devenus les personnages du film. Magique.
Comme si nous avons aboli la frontière entre l’écran et le réel.

Ci dessus, photos de Nelly Blaya

Photos de Lise Clavier.

 

Photos de Frederic Caray

 

Paris

5 Juillet 18
Alors que j’étais au Japon pour la sortie de « J’avancerai vers toi avec les yeux d’un Sourd », les parisiens et les parisiennes ont pu découvrir le film au Cinéma Le Luminor, et guincher ensuite dans la rue grâce à l’association  Paris Bal folk, occasion pour tous, danseurs aguerris et néophytes de se jeter dans la danse.
Avec Aurélien Claranbaux en Solo et Tony & the Sof.
Il parait que c’était mémorable, que danser en été dans les rues de Paris, ça fait son petit effet.