La petite Classe

Mon nouveau film, en tournage actuellement …

Genèse

Le film

Il y a quelques années, j’ai croisé la Communication NonViolente, la « CNV » pour les intimes. Et elle a changé ma vie. Elle a changé ma manière d’appréhender mes relations, mon rapport à l’autre et à mes émotions.  J’ai tout de suite pris la mesure de la puissance de cette approche extraordinaire, pour transformer les relations entre les humains, et donc le monde. J’en ai fait une priorité dans ma vie. Je me forme depuis quelques années. J’ai compris qu’au-delà d’une méthode c’est avant tout un processus, une manière d’être au monde. Et que le chemin…

Il y a quelques années, j’ai croisé la Communication NonViolente, la « CNV » pour les intimes. Et elle a changé ma vie. Elle a changé ma manière d’appréhender mes relations, mon rapport à l’autre et à mes émotions. 
J’ai tout de suite pris la mesure de la puissance de cette approche extraordinaire, pour transformer les relations entre les humains, et donc le monde. J’en ai fait une priorité dans ma vie. Je me forme depuis quelques années. J’ai compris qu’au-delà d’une méthode c’est avant tout un processus, une manière d’être au monde. Et que le chemin sera long avant de l’incarner pleinement.

Cela fait quelques années que je cherche à  faire un film autour de la CNV pour partager ce processus avec le plus grand nombre. Mais que filmer ? Des stages ? Des formations ? Des gens qui en parlent ?

Et l’année dernière j’ai rencontré Katia, une enseignante en maternelle, dans une classe de l’Education Nationale, près d’Angoulême dont l’école est en QPV (Quartier Politique de la Ville). Elle s’est formée à la CNV au sein de Déclic-CNV & éducation et compte parmi les personnes ressources de l’association.

Ça a été une évidence. 
Katia incarne le processus, tout simplement, au quotidien avec les enfants, les parents, les familles, les collègues. C’est concret. Visible. 
Et pour moi, ça vaut tous les beaux discours.

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L’idée, c’est donc de faire un film pour le cinéma. Pour une sortie en salle en 2025.
Un film qui raconterait la vie d’une classe pendant une année scolaire, en maternelle, en Toute Petite Section.
Un film qui permettrait de voir concrètement comment de jeunes enfants peuvent grandir sereinement et à leur rythme, grâce à un environnement soutenu par la Communication NonViolente. Et comment par « porosité » cela peut aider les parents à cheminer vers une éducation dans laquelle ils vont pouvoir entendre les besoins de leur enfant.
Un film qui prendrait le temps, de la première rencontre en juin 2023, pour les enfants et leurs familles, pour découvrir leur nouvel environnement, jusqu’en juin 2024, avant les vacances au moment où l’on doit se séparer pour grandir encore et passer chez les plus grands.
Cette année est un passage.
Celui vers l’autonomie, la vie en dehors de la famille, avec ses pairs.
Celui de l’acquisition du langage, chacun à son rythme.
Quatre saisons pour grandir.
En passant par toutes les étapes de cette grande première aventure : La rentrée de septembre, le grand jour, la séparation qui peut être difficile, douloureuse, puis la routine qui va s’installer lentement, la séparation qui sera de plus en plus facile pour les enfants comme pour les familles. Je reviendrai une à deux fois par mois, pour quelques jours, pour pouvoir filmer les étapes de l’évolution des enfants et toutes celles de cette année scolaire : les anniversaires, le carnaval au printemps, la classe dehors à la découverte du jardin, les sorties à la médiathèque, ou pour aller voir un spectacle, la Semaine de la maternelle avec les parents, les temps de travail de Katia quand les enfants sont partis, et puis la remise des « diplômes » de TPS.

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Le film sera construit chronologiquement afin de souligner les progrès et les évolutions des enfants.
Je m’attacherai à suivre particulièrement des histoires singulières :
Filmer le soutien apporté par Katia à Alyzée et sa famille, afin qu’elle puisse vivre sereinement l’accueil de ses émotions. Arrivera-t-elle à faire connaître son mécontentement autrement qu’en poussant ou frappant un enfant lorsqu’elle rencontre une difficulté à l’autre ? 
Observer Mya, qui se met à pleurer dés qu’un enfant l’ennuie. Parviendra-t-elle à ne plus subir, en victime, mais à se positionner ? Et avec fermeté ? 
Filmer Marwan, qui régulièrement est affecté par les limites que les adultes et les autres enfants peuvent poser. Apprendra-t-il à accueillir avec moins d’émotion une remarque qui ne va pas dans son sens ?
Suivre Thyam, pour qui les premiers matins lors de la séparation d’avec ses mamans était trés douloureux. Filmer son évolution, celle de ses mamans, et ses petits pas vers l’autonomie. Parviendront-t-ils à ne plus vivre de manière tragique ces séparations au cours des semaines ? 
Filmer le soutien de Katia envers Eva, afin qu’elle puisse exprimer émotionnellement ce qu’elle vit lors de la séparation avec sa maman ?
Observer Bloo écouter les demandes des autres, très souvent faire le contraire, et n’écouter que son désir. Parviendra-t-elle à entendre les NON et les limites des autres ?
Filmer, à chacun de mes retours, le long apprentissage de Mathis, pour être de plus en plus autonome et demander de l’aide. Arrivera-t-il à mettre ses chaussures et son manteau tout seul ? 
Et Katia et Isabelle parviendront-elles à garder l’énergie nécessaire dont elles ont besoin, pour faire vivre la classe, tout en soutenant les parents sur l’année dans leur rôle parental ?

Beaucoup d’enjeux, qui, tout au long du film, permettront de s’attacher à tous ces passionnants « personnages », pour créer une tension narrative et ainsi raconter de belles histoires.

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Qu'est ce que la Communication NonViolente (CNV) ?

« La plupart d’entre nous n’ont pas été éduqués pour penser à leurs besoins. Mais, quand ces derniers ne sont pas satisfaits, on nous a plutôt appris à penser à ce qui ne va pas chez les autres. C’est ainsi que nous qualifions de paresseux un enfant qui n’accroche pas sa veste au portemanteau comme nous le désirons ou d’irresponsable un ouvrier dont le travail n’est pas conforme à nos attentes. Ces évaluations d’autrui sont des expressions indirectes de nos besoins insatisfaits. Elles risquent plus de provoquer la résistance et l’agressivité que de susciter le désir…

« La plupart d’entre nous n’ont pas été éduqués pour penser à leurs besoins. Mais, quand ces derniers ne sont pas satisfaits, on nous a plutôt appris à penser à ce qui ne va pas chez les autres. C’est ainsi que nous qualifions de paresseux un enfant qui n’accroche pas sa veste au portemanteau comme nous le désirons ou d’irresponsable un ouvrier dont le travail n’est pas conforme à nos attentes. Ces évaluations d’autrui sont des expressions indirectes de nos besoins insatisfaits. Elles risquent plus de provoquer la résistance et l’agressivité que de susciter le désir de satisfaire nos besoins.  »
Marshall Rosenberg

La Communication NonViolente (CNV) a été mise au point par Marshall B. Rosenberg, docteur en psychologie, aux Etats-Unis à partir des années 1960. Elle permet, à travers un processus simple, de se relier à soi-même et aux autres.

 

Les principes de la CNV

On n’a pas toujours conscience qu’on peut être violent avec des mots ou être violent contre soi. Le processus de la communication non violente (CNV) vise à respecter toutes les formes de vie.

C’est amener soi et les autres non pas à agir par peur de la punition, par intérêt de la récompense ou par culpabilité, mais à partir de l’intention de comprendre et satisfaire les besoins de chacun.

Une interview de Marshall Rosenberg où il parle des origines de la CNV, de son travail avec Carl Rogers, de l’empathie, des bases de la CNV, de pourquoi ce nom, de la diffusion de la CNV dans le monde, …

« La langue girafe n’est pas une langue », un texte de Marshall Rosenberg, qui permet de comprendre que l’essentiel de la CNV n’est pas dans les mots. L’essentiel est une attitude, une posture intérieure, qui permet une qualité de lien entre les personnes.  

campagne de financement participatif

Soutenez le tournage du film

Nous avons eu très peu de temps pour préparer ce tournage, j’ai rencontré Katia en avril 2023, et j’ai commencé à tourner en juin, car il est possible que Katia change de poste l’année prochaine et que cela soit sa dernière année avec cette petite classe. C’est donc cette année ou jamais ! J’ai commencé à filmer seule. J’aime beaucoup ça. Comme pour mes films La pieuvre, Edmond et une grande partie du film J’avancerai vers toi avec les yeux d’un Sourd. Je travaille avec mon cher producteur Jean-Marie Gigon, et sa maison de production…

Nous avons eu très peu de temps pour préparer ce tournage, j’ai rencontré Katia en avril 2023, et j’ai commencé à tourner en juin, car il est possible que Katia change de poste l’année prochaine et que cela soit sa dernière année avec cette petite classe. C’est donc cette année ou jamais !

J’ai commencé à filmer seule. J’aime beaucoup ça. Comme pour mes films La pieuvre, Edmond et une grande partie du film J’avancerai vers toi avec les yeux d’un Sourd.
Je travaille avec mon cher producteur Jean-Marie Gigon, et sa maison de production SaNoSi en Région Centre-Val de Loire. Les recherches de financement sont en cours, mais les calendriers des commissions régionales et du CNC ne sont pas synchrones avec la rapidité que demande ce film. On trouvera l’argent pour le montage et la post-production du film par la suite, je l’espère, et en attendant, on a donc besoin de votre soutien pour financer le tournage.

Cela nous permettrait de :
– Contribuer aux salaires de l’équipe de préparation / tournage (essentiellement moi pour le moment, on aimerait embaucher et défrayer un ingénieur du son, Nicolas Joly, avec qui je travaille depuis longtemps et qui est déjà engagé sur le projet), de mon producteur et de son équipe de production qui s’occupent de toute la partie administrative et cherchent de l’argent pendant ce temps, ainsi qu’une part pour l’association Déclic pour financer le travail d’accompagnement du film. Nous allons aussi avoir besoin d’un.e assistant.e monteur/se pour assurer le suivi des rushs, la préparation du montage.
– Payer mon essence, nos frais d’hébergement à Angoulême, nos repas, et les voyages de Nicolas.
– Payer le matériel, l’achat des disques durs de stockage des rushs, la location du matériel caméra et son et l’achat d’objectifs de qualité pour magnifier le réel.

Voici le lien de la plateforme de financement participatif, porté par Declic CNV & Education, notre association partenaire :

https://don.declic-cnveducation.org/les-projets-a-soutenir/detail/la-petite-classe

N’hésitez pas à en parler autour de vous, à faire circuler, à nous contacter pour plus d’informations, par email ecrire@laetitiacarton.net, ou contact@sanosi-productions.com, nous répondrons avec plaisir à vos questions et suggestions.

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